Dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu, une vague d’enlèvements d’enfants secoue la population. Jean de Dieu Kibwana, bourgmestre adjoint de la commune d’Oïcha, a tiré la sonnette d’alarme ce jeudi, évoquant un réseau criminel suspecté de trafic d’organes. Une fillette de 2 ans a été retrouvée morte avec des amputations d’organes dans le quartier Mbimbi, selon les déclarations du bourgmestre. Les motivations derrière ces actes barbares restent encore floues, mais des rumeurs circulent sur un possible trafic à des fins lucratives. « Nos enquêtes sont en cours et on veut trouver tous ceux qui ont exécuté cet enfant. C’est horrible, ça fait mal de constater que des parties du corps d’un enfant de 2 ans sont emportés, peut-être à des buts lucratifs. C’est vraiment horrible », a déploré Jean de Dieu Kibwana. Face à cette situation alarmante, le bourgmestre adjoint exhorte les parents à une vigilance accrue et annonce des enquêtes approfondies pour identifier les responsables. La région du Nord-Kivu, déjà en proie à l’insécurité due aux groupes armés, voit ainsi s’ajouter une nouvelle menace pour ses enfants vulnérables. Comment une telle horreur peut-elle se produire en toute impunité ? Les autorités locales et nationales seront-elles à la hauteur pour mettre fin à ce cauchemar ? Cette affaire rappelle malheureusement d’autres cas similaires en Afrique et dans le monde, où le trafic d’organes fait des victimes innocentes. La communauté internationale doit-elle intervenir pour soutenir les efforts congolais contre ce fléau ? En attendant, la population de Beni vit dans la peur, espérant que justice sera rapidement rendue.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net