Ce jeudi 20 mars 2025, un vent de liberté et d’espoir a soufflé dans la République démocratique du Congo, alors que 35 détenus, civils et militaires confondus, ont retrouvé la lumière du jour grâce à la grâce présidentielle signée par le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Parmi eux, 27 détenus étaient en cellule à la prison centrale d’Isiro, 7 à Dungu et 1 à Watsa. Ces libérations illustrent une étape fondamentale dans la quête du respect des droits humains ainsi que le renforcement de la paix sociale.
La cérémonie officielle a eu lieu dans l’enceinte de la prison centrale d’Isiro, sous la présidence d’Alexis Ambambela Sondoko, ministre provincial de l’Intérieur, de la Sécurité, de l’Ordre public, de la Décentralisation, de la Coopération interprovinciale, de la Justice et des Droits humains. Dans son discours empreint d’espoir, le ministre a souligné les impératifs de réhabilitation et d’intégration des anciens détenus dans la communauté. “Ces individus, aujourd’hui libres, doivent être soutenus pour entamer une nouvelle vie et devenir des acteurs de changement dans notre société”, a-t-il déclaré avec émotion devant une foule de dignitaires et de citoyens.
Ces libérations s’inscrivent dans une démarche commune visant à renforcer l’unité nationale et à promouvoir une justice humaine et équitable. Cette initiative du président de la République est également un symbole fort de réconciliation, un pas vers un avenir où la dignité humaine et les droits fondamentaux sont respectés. L’approche met en lumière une volonté gouvernementale de transformer des vies et de renforcer le tissu social.
Un aspect essentiel de cette mesure réside dans l’idée d’offrir une seconde chance à ceux qui se sont égarés. C’est une action louable dans un contexte où la lutte pour les droits humains reste un combat quotidien. Les prisonniers récemment libérés doivent désormais assumer un rôle proactif dans la société et, par leurs actions, contribuer à renforcer la foi dans le processus de réhabilitation.
Alors que cette initiative gagne en reconnaissance, la question se pose : que faire pour pérenniser ces actions, garantir une réintégration réussie et éviter la récidive ? La réponse réside sans doute dans une conjugaison d’efforts entre les autorités, les organisations sociales, et les citoyens eux-mêmes. Un pays en transition comme la RDC ne peut trouver un équilibre durable qu’en misant sur l’humanisation des politiques publiques.
Ce tournant historique dans le système judiciaire démontre que l’on peut conjuguer fermeté et humanité, érigé en un modèle à suivre pour d’autres nations du continent. Alors que les regards restent tournés vers l’avenir, l’espoir renaît pour les 35 individus désormais libres, et avec eux, pour une RDC plus réconciliée avec ses valeurs fondamentales.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: mediacongo.net