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Lynchage d’un militaire à Kisangani : tension et pillages en réponse au drame

Dans une nuit où le silence des rues de Kisangani aurait dû prévaloir, le quartier Plateau Médical a été le théâtre d’un drame inpensable. Un militaire de la Garde Républicaine a été lynché à mort par des individus encore non identifiés, semant confusion et consternation au sein de la population. Le corps de la victime, retrouvé devant un hôpital à proximité du camp militaire Simisimi, a rapidement posé questions. Que s’est-il réellement passé ?

Selon les premières informations, le soldat aurait tenté d’extorquer un pharmacien. Cependant, d’autres signaux troublants émergent : des sources militaires évoquent que ce dernier souffrait de troubles mentaux. Une chose demeure claire : les circonstances entourant son agression restent floues, et ses agresseurs restent introuvables à ce jour.

La mort de ce soldat n’a pas seulement marqué une perte humaine, elle a également provoqué une onde de choc parmi les militaires de Simisimi. Dès l’aube, ses frères d’armes ont exprimé leur indignation avec une intensité redoutable en bloquant le boulevard du 30 Juin. Cet axe névralgique s’est transformé en un espace de tension, où la circulation des fidèles catholiques et autres prélats a été sévèrement entravée. Une colère militaire qui a éclaté en scènes de chaos.

Se mêlant à cette colère, des actes de vandalisme et de pillage ont été rapportés. Des commerces, allant des mini-shops aux bistrots, n’ont pas été épargnés. Des témoins accusent notamment des épouses et enfants de militaires d’être derrière ces exactions, emportant divers objets vers le camp. Cette confusion a peint une scène d’anarchie, renforcée par la présence de militaires lourdement armés, comme observé sur l’avenue Pasteur près de l’ISC-KIS.

La police militaire a tenté de calmer la situation après trois heures de troubles, mais la tension a persisté dans le quartier. Bien que le semblant de normalité ait repris aux alentours de 10 heures, le climat demeure empreint de méfiance et d’angoisse parmi les habitants.

Cette tragédie met en lumière non seulement les failles du système sécuritaire local, mais aussi les blessures sociales et psychologiques non guéries au sein des forces militaires. Quelles réponses apportera la hiérarchie militaire à cet événement ? Et surtout, comment restaurer la confiance dans une communauté ébranlée ? Les jours à venir seront cruciaux pour Kisangani.

Article Ecrit par Cédric Botela
Source: Actualite.cd

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