Dans un drame poignant qui suscite l’indignation, Aristote Matabato Mukulu, un jeune Congolais d’une trentaine d’années, a tragiquement perdu la vie en Afrique du Sud des suites d’une agression brutale. Cette attaque s’est produite la veille de Noël, dans la ville de Pretoria, alors qu’il rentrait de son travail. Ce sont des gangsters qui, sans pitié, l’ont violemment agressé, provoquant son décès après plusieurs jours de lutte contre la mort à l’hôpital.
Selon les témoignages recueillis, notamment celui de Nike Mbeba, membre de la famille de la victime, Aristote a été laissé dans un état critique après l’attaque. « Notre défunt petit frère venait de quitter son lieu de travail à Pretoria. Il a été victime d’une agression collective. On ne sait pas les mobiles qui animaient ses agresseurs. La police sud-africaine est intervenue pour l’amener à l’hôpital dans un état critique, dans le coma. Il est resté à l’hôpital du 24 décembre 2024 jusqu’au vendredi 10 janvier 2025, le jour où le petit a succombé à ses blessures, douleurs et hémorragie interne », a-t-elle révélé, profondément attristée.
Ce meurtre soulève de nombreuses interrogations et met en exergue les préoccupations sur la sécurité des citoyens congolais en Afrique du Sud. La famille déplore ce qu’elle qualifie « d’incident diplomatique », appelant le Gouvernement de la République démocratique du Congo à une action immédiate. Ils réclament justice pour Aristote Matabato Mukulu et souhaitent que des mesures soient prises pour garantir la sécurité des Congolais vivant en dehors des frontières nationales.
En outre, la famille sollicite une assistance gouvernementale pour le rapatriement du corps d’Aristote en République démocratique du Congo, afin qu’il puisse reposer en paix dans sa terre natale. Ce drame met en lumière une réalité troublante : les dangers auxquels s’exposent certains ressortissants congolais dans d’autres pays. Les autorités congolaises, notamment la représentation diplomatique en Afrique du Sud, sont à présent interpellées pour jouer pleinement leur rôle.
Malheureusement, aucune communication officielle des autorités congolaises ni de la représentation diplomatique en Afrique du Sud n’a été obtenue jusqu’à présent sur cette tragédie. Alors que les familles du pays tout entier suivent cet horrible événement, une question reste sur toutes les lèvres : Quand la sécurité des Congolais, partout dans le monde, deviendra-t-elle une priorité nationale ?
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net
