La République Démocratique du Congo (RDC) continue de vivre une période d’extrême tension dans certaines de ses régions, particulièrement dans le territoire de Rutshuru, où les populations sont sous l’emprise des rebelles de la coalition M23-ADF, appuyés par le Rwanda. La situation alarmante de ces zones a récemment été abordée par Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et Médias et porte-parole du Gouvernement congolais.
Dans une déclaration faite ce lundi 23 décembre 2024, M. Muyaya a exprimé la profonde solidarité du Gouvernement envers les habitants pris au piège de cette crise humanitaire. « Nous sommes solidaires avec les compatriotes qui sont là-bas. Tout sera fait pour qu’ils ne soient plus sous l’emprise des agresseurs et des terroristes », a-t-il affirmé dans un message d’espoir à l’occasion des festivités de fin d’année. Ces paroles témoignent de la détermination de Kinshasa à ne pas céder face à cette coalition rebelle, rejetant fermement toute idée de négociation directe avec les criminels.
Le territoire de Rutshuru, situé dans la province du Nord-Kivu, subit un calvaire depuis fin novembre 2021, lorsqu’il est tombé sous le contrôle des rebelles soutenus par le Rwanda et l’Ouganda, selon des rapports onusiens. Les habitants font face à une souffrance quotidienne, marquée par des violences, des pillages et une misère extrême. Ceux qui ont réussi à fuir cette zone hostile se sont réfugiés dans les villes voisines de Goma, de Lubero et de Butembo, espérant y trouver un semblant de sécurité.
Ce message gouvernemental intervient à un moment où les Congolais, aussi bien ceux dans les zones de conflit que les déplacés, attendent des actions concrètes. La crise en RDC reste une préoccupation régionale et internationale. Quels sont les pas prochains à envisager pour rétablir la sécurité en RDC et soulager les victimes ? Rien n’est simple, mais la pression monte sur le gouvernement pour qu’il transforme ses paroles en actes.
L’évolution de la sécurité en République Démocratique du Congo dans des régions comme Rutshuru nécessite une mobilisation non seulement nationale mais également internationale. La coopération avec les Nations-Unies et d’autres partenaires demeure cruciale pour rompre ce cercle infernal de violences. En attendant, Rutshuru continue à souffrir dans un silence trop souvent assourdissant.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: mediacongo.net