L’ancienne candidate à la présidentielle de 2023 en République démocratique du Congo, Joelle Bile, s’illustre une fois de plus sur la scène diplomatique. Lors de sa récente visite à Bujumbura, capitale du Burundi, elle a rencontré le président burundais, Evariste Ndayishimiye, pour discuter des relations bilatérales entre leurs deux nations. Cette entrevue, qui s’est déroulée au Palais présidentiel, témoigne d’une volonté commune de renforcer les liens entre ces deux pays voisins aux destins souvent entrelacés.
La présence de Joelle Bile au Burundi ne se limitait pas à cet échange politique. Elle a également pris part à la première édition de la table ronde sur les investissements, un événement d’envergure réunissant plus de 1 000 partenaires internationaux venus d’Afrique, d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Organisé du 3 au 6 décembre, ce forum visait à explorer les opportunités d’investissement au Burundi, un pays désireux de tourner la page des décennies marquées par des conflits et une instabilité chronique.
Dans son discours, le président Ndayishimiye s’est montré résolument optimiste et tourné vers l’avenir. Il a exhorté les investisseurs étrangers à s’intéresser aux potentialités économiques vastes de son pays, notamment dans les secteurs des ressources naturelles, de l’agriculture et des infrastructures. À ses yeux, il est grand temps pour le Burundi de rattraper le temps perdu et de s’engager sur la voie d’une croissance accélérée, reposant sur la paix et la démocratie restaurées.
Le rôle des personnalités politiques comme Joelle Bile dans ce genre d’initiative ne saurait être sous-estimé. En participant activement à cet événement international, elle contribue à positionner la République démocratique du Congo comme un acteur clé dans les dynamiques régionales. Ces efforts communs illustrent une tendance positive en Afrique centrale, où la coopération transnationale pourrait bien devenir le moteur principal du développement durable dans la région.
Alors que le monde économique semble redécouvrir les nombreuses richesses africaines, des forums comme celui du Burundi renforcent les dialogues entre dirigeants politiques et investisseurs. Jusqu’où cette dynamique de coopération politique-économique pourrait-elle mener ? La réponse réside dans la continuité des engagements et la mise en œuvre concrète des partenariats et projets qu’ils suscitent.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net