Donald Trump, récemment élu président des États-Unis, a affirmé lors d’une interview avec NBC News, sa volonté d’examiner rapidement les grâces potentielles envers les individus condamnés pour leur implication dans l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Cette déclaration, diffusée le 8 décembre 2024, n’a pas manqué de susciter de vives réactions aux États-Unis mais également sur le plan international.
« Je vais agir très rapidement (…) dès le premier jour », a assuré Donald Trump, précisant qu’il se pencherait sur chaque cas individuel. Ses paroles remettent en avant l’une des périodes les plus controversées de l’histoire récente américaine, où des partisans républicains avaient tenté d’empêcher la certification de la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle.
Ce geste de clémence apparaît comme une nouvelle étape dans la rhétorique de Trump, qui a souvent qualifié ses partisans emprisonnés de « prisonniers politiques ». Une pique directe à son prédécesseur, Joe Biden, a aussi été lancée, critiquant la grâce présidentielle accordée à son fils, Hunter Biden. Trump a ironisé sur Truth Social : « La grâce accordée par Joe à Hunter inclut-elle les otages du 6-Janvier, qui sont emprisonnés depuis des années ? ».
Dans cette même interview, Donald Trump a nié toute intention d’user de ses privilèges présidentiels pour se gracier lui-même, malgré des condamnations pénales et des affaires en cours. Déclarant n’avoir « rien fait de mal », il a également rejeté sur Liz Cheney, ancienne élue républicaine devenue une opposante farouche, la responsabilité des poursuites intentées contre lui. « Honnêtement, ils devraient tous aller en prison », a-t-il assené au sujet des membres de la commission parlementaire du 6-Janvier, tout en précisant qu’il ne donnerait pas directement d’ordres à ses futurs ministres pour entamer des poursuites.
Cet engagement d’examiner des grâces dès le début de son mandat survient également dans un contexte où Donald Trump souhaite recentrer son attention sur une autre grande priorité : augmenter considérablement la production pétrolière des États-Unis. Une politique qui pourrait impacter les enjeux environnementaux à l’échelle mondiale.
Cette annonce soulève de nombreuses interrogations : Est-ce une tentative pour ressouder sa base électorale, ou s’agit-il d’une décision politique aux implications plus profondes ? Une chose est sûre, la présidence Trump version 2024 s’annonce tumultueuse, tout comme le débat sur la justice et la polarisation aux États-Unis qui continue à captiver l’attention non seulement des médias américains mais aussi du monde entier.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: mediacongo.net