Une onde de choc a parcouru Kinshasa suite à l’agression violente et fatale de Jemimah Diane Mogwo Mambasa, journaliste emblématique de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC). Décédée le 24 novembre dernier des suites de cette tragédie, la journaliste a été inhumée ce mercredi 4 décembre au cimetière de Nécropole N’sele Bambou. Une cérémonie d’hommage touchante a précédé ses funérailles à l’esplanade de l’hôpital du Cinquantenaire, où famille, amis et collègues ont pleuré la perte d’une professionnelle appréciée.
Jemimah Diane, connue pour son rôle de présentatrice des journaux télévisés, aurait été attaquée quelques jours avant sa mort, sur l’avenue Libération, anciennement connue sous le nom d’avenue 24 novembre. Sur le point de regagner son domicile après avoir terminé son programme télévisé, elle a été surprise par des hommes armés. Cette attaque, survenue non loin du camp Kokolo, met tristement en lumière l’insécurité croissante qui gangrène certaines zones de la capitale congolaise.
Cette tragédie soulève des questions cruciales : à quand des mesures concrètes pour garantir la sécurité des citoyens, et notamment des professionnels des médias ? La profession journalistique en RDC, essentielle pour une information fiable et impartiale, est de plus en plus mise à l’épreuve par ces actes de violence. Des voix s’élèvent déjà pour interpeller les autorités afin qu’elles clarifient les circonstances de ce drame et traduisent les coupables en justice.
Jemimah Diane Mogwo Mambasa incarnait l’excellence journalistique et la rigueur professionnelle. Son décès constitue une perte immense non seulement pour sa famille et ses proches, mais aussi pour les médias congolais et le public qui suivait ses émissions. Alors que les hommages affluent, des appels retentissent pour éradiquer la criminalité qui endeuille trop souvent les familles à Kinshasa et dans toute la RDC.
Les actes de violence à l’encontre des journalistes ne concernent pas seulement la sécurité individuelle mais touchent également à la liberté de la presse et à la diffusion d’informations cruciales pour une société démocratique. La question qui demeure est la suivante : combien de vies devront encore être sacrifiées avant qu’un véritable changement ne s’opère pour assurer la sécurité en RDC ?
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net