L’Union européenne (UE), en collaboration avec ses États membres, démontre une nouvelle fois son engagement stratégique en République démocratique du Congo (RDC). Ce mardi 3 décembre, l’UE a annoncé un financement substantiel de 20 millions d’euros destiné à consolider les capacités opérationnelles de la 31ᵉ Brigade de réaction rapide des Forces armées de la RDC (FARDC). Ce soutien, inscrit dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix, reflète une réponse directe à la demande des autorités congolaises face à une situation sécuritaire marquée par les conflits et la prolifération de groupes armés.
Avec cette aide, l’UE prévoit de fournir des équipements individuels et collectifs non létaux pour améliorer les performances opérationnelles de cette brigade. Une partie des fonds est également allouée à la réhabilitation des infrastructures du casernement de cette unité militaire, basée à Kindu, dans le Maniema. Le ministère de la Défense belge, partenaire technique depuis plus de dix ans, continuera d’assurer l’encadrement et la formation de cette brigade au cœur des initiatives européennes pour la paix en RDC.
Dans une démarche transparente, l’UE a mis en place des mécanismes de contrôle rigoureux afin de s’assurer de l’utilisation optimale des équipements fournis. « Cette assistance est essentielle pour renforcer la sécurité et protéger les populations civiles sur l’ensemble du territoire national », peut-on lire dans le communiqué de presse diffusé à cette occasion.
Par ailleurs, ce mardi, une délégation composée de Patrick Muyaya, ministre de la Communication, ainsi que des représentants de l’UE et des ambassadeurs de ses États membres s’est rendue à Kindu. Sur place, elle a échangé avec les militaires qui bénéficieront de cette assistance. Cet engagement de l’Union européenne s’inscrit dans une logique plus large, à travers le programme « Unis pour la Paix et la Sécurité ». Ce dernier prévoit un financement global de 29,5 millions d’euros pour appuyer les réformes nécessaires dans le secteur sécuritaire congolais entre 2023 et 2027.
Face aux multiples défis sécuritaires auxquels le pays est confronté, cette initiative marque une avancée significative dans la coopération entre l’UE et la RDC. Comment ces mesures contribueront-elles à transformer durablement la sécurité en RDC ? L’avenir seul en détient la réponse, mais il est clair que la communauté internationale reste résolue à soutenir la stabilité et la reconstruction du pays.
Article Ecrit par Cédric Botela
Source: radiookapi.net