À la COP 29, qui se déroule actuellement à Bakou, en Azerbaïdjan, les organisations de la société civile congolaise orientées vers les questions environnementales s’affairent à concilier leurs efforts. Celles-ci visent à se faire entendre par les responsables des dommages écologiques, en multipliant les contacts avec des homologues internationaux. Ces alliances se composent principalement d’entités représentant les trois grands bassins forestiers mondiaux.L’initiative embrassée par le GTCR-R, initiée en 2022, marque un tournant stratégique. En effet, une plateforme internationale regroupant les sociétés civiles environnementales des bassins du Congo, de l’Amazonie et de l’Indonésie prend forme. En 2024, lors de la COP 30 au Brésil, cette collaboration sera officiellement inaugurée à Balem. Cette coalition aspire à acquérir un poids majeur dans les négociations mondiales, un concept souligné par Omer Kabasele du Groupe de travail climat Redd Rénové (GTCR-R). Kabasele met en lumière l’objectif central de cette démarche : valoriser la voix des citoyens concernés, à la fois nationalement et sur la scène mondiale, afin d’influer sur des décisions climatiques éclairées. Un accent particulier est mis sur l’intégration des réalités des communautés locales, notamment celles des peuples autochtones pygmées, gardiens des forêts ancestrales. C’est un appel à reconnaître le rôle indispensable de ces communautés dans la conservation et la survie des écosystèmes essentiels à notre planète.En s’unissant au-delà des frontières, ces organisations espèrent accentuer leur impact dans des débats souvent monopolisés par les pays les plus industrialisés. Ce mouvement incarne une volonté de conjuguer local et global pour répondre aux défis climatiques qui nous concernent tous.
Source: radiookapi.net