À Bunia, chef-lieu vibrant de l’Ituri, le vacarme incessant perturbe le quotidien de nombreux habitants. Entre musique tonitruante et publicités tapageuses, la ville ne dort jamais. Mais derrière cette animation sonore se cache une réalité préoccupante. Étudiants en quête de réussite, malades en quête de paix, et travailleurs en quête de concentration se voient pris au piège de ce tumulte assourdissant.Dans cette cacophonie perpétuelle orchestrée par les bars, discothèques et caravanes publicitaires, les voix s’élèvent pour demander justice et tranquillité. Des musiques assourdissantes déferlent jour et nuit, s’immisçant jusque dans les chambres d’hôpital où le silence est un remède, puis dans les bureaux où la concentration est une nécessité.Le désarroi gagne particulièrement les étudiants de l’Université de Bunia, préparant avec difficulté leur seconde session. Ils implorent l’intervention des autorités pour que cesse cette violation des règles fixées par le maire. Malgré les avertissements du commissaire supérieur Abeli Mwangu, les tenanciers des lieux bruyants semblent sourds aux injonctions, défiant insouciamment le risque d’une arrestation.Alors que les habitants dénoncent les effets délétères de cette pollution sonore sur la santé et la productivité, la question persiste : quelles actions concrètes seront prises pour apaiser Bunia et rendre à ses citoyens le calme d’un quotidien serein ?
Source: radiookapi.net