La mesure de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu soulève de nouvelles questions au cœur du débat parlementaire. Annoncée par le vice-ministre de la Justice et contentieux international, Samuel Mbemba, l’évaluation de cette mesure est attendue pour la fin du mois de novembre. Dans un contexte où les deux Chambres ont approuvé la 85ème prorogation, le sujet demeure brûlant. Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a insisté pour que l’évaluation se fasse dans l’enceinte même du Parlement, symbolisant ainsi la transparence requise autour de cette question majeure.
La décision de prolonger l’état de siège, prise une nouvelle fois par les députés et sénateurs, reflète les divisions qui subsistent quant à l’impact réel de cette mesure sur la sécurité en République Démocratique du Congo. Alors que la Chambre basse a opté pour une approbation sans débat, le Sénat, de son côté, s’est engagé dans des échanges passionnés. Le constat s’impose : l’état de siège ne parvient pas à rétablir complètement la paix dans les régions touchées.
Une mission gouvernementale, couplée à une délégation parlementaire, est prévue pour le 21 novembre, afin de visiter les deux provinces concernées. Cette initiative, qui vise à évaluer sur le terrain l’efficacité des mesures prises, pourrait bien influencer les décisions futures concernant cette problématique sécuritaire persistante. Dans un climat d’incertitude, les acteurs politiques cherchent des solutions durables pour stabiliser l’Ituri et le Nord-Kivu. L’évolution de la sécurité en République Démocratique du Congo reste un enjeu crucial, tant pour la stabilité interne que pour son image à l’international.
Source: radiookapi.net