Kinshasa se transforme en épicentre de la lutte pour la transparence et la bonne gouvernance avec l’accueil de la Conférence internationale sur le lancement d’alerte en République Démocratique du Congo (RDC) du 7 au 8 novembre. Organisée par la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF), cette rencontre vise non seulement à initier une loi spécifique pour la protection des lanceurs d’alerte, mais aussi à établir un réseau national consacré à la promotion de la transparence.
Cette conférence s’appuie sur la Convention des Nations Unies contre la corruption, qui exhorte les États à protéger ceux qui osent dénoncer les actes de détournement et de corruption qui gangrènent nos sociétés. Les discours des participants ont fusé, soulignant l’urgence d’une telle protection pour les lanceurs d’alerte, ces nouveaux hérauts de la lutte contre la criminalité financière.
Face à des structures puissantes et souvent opaques, garantir la sécurité physique, psychologique et juridique des lanceurs d’alerte devient une priorité. À travers ce forum, la PPLAAF entend sensibiliser le gouvernement congolais et les parties prenantes pour faire de cette protection une réalité tangible.
Outre cet objectif principal, la conférence ambitionne d’établir des partenariats solides avec des entités locales et internationales, notamment avec des ambassades occidentales et divers organismes de développement. L’idée est d’ancrer efficacement la législation de protection des lanceurs d’alerte en RDC, inscrivant ainsi le pays dans une démarche proactive depuis le retentissant rapport de l’enquête Hold up de novembre 2021.
À travers le prisme de l’expérience africaine, les intervenants scrutent ensemble succès, défis et enseignements, ouvrant la voie à une protection renforcée pour ceux qui, parfois au péril de leur vie, choisissent de dire « non » à la corruption. Cet événement marque ainsi une étape cruciale dans la consolidation des efforts de la RDC pour une gouvernance juste et transparente.
Source: radiookapi.net