Dans une série de confusions juridiques et de préoccupations humanitaires, les ONG de défense des droits de l’homme, Justicia Asbl, l’Institut de recherche en droits humains (IRDH), et le Centre pour la justice et la réconciliation (CJR) tirent la sonnette d’alarme sur l’état critique de Kafutshi Tshetshe, chauffeur de Moise Katumbi, détenu depuis quelques semaines par les services de sécurité.
Au cœur de la tourmente, Kafutshi Tshetshe est intercepté sur la piste de Mulonde, apparemment pour des matériaux de construction liés aux travaux de réhabilitation de ladite piste par Moïse Katumbi. Cette arrestation est survenue non loin du territoire de Pweto, dans le Haut-Katanga. Mais, une question demeure : cet acte justifie-t-il une détention prolongée et sans communication avec son entourage ?
Les ONG évoquent une détention qualifiée d’illégale et d’arbitraire, alarmant sur la détérioration de son état de santé. Lors d’une conférence de presse à Lubumbashi, Timothé Mbuya de Justicia Asbl juge sévèrement cette situation : « Le garder dans cet état n’est pas convenable et c’est une violation des lois qui régissent la République démocratique du Congo. » Ces mots résonnent comme un rappel à l’ordre visant les autorités compétentes.
Cette arrestation découle d’un différend autour de la réhabilitation sans autorisation préalable de la piste d’aviation par Moïse Katumbi. La réglementation en vigueur prévoit des sanctions sévères pour de telles actions non autorisées. Mais est-ce suffisant pour priver un individu de ses droits fondamentaux ? Pour les défenseurs des droits humains, la réponse est claire : il est temps de libérer purement et simplement Kafutshi.
En attendant, la situation de Kafutshi Tshetshe devient un symbole des tensions croissantes entre les autorités de l’État et des figures politiques influentes en RDC. Alors que le monde oscille entre crises humanitaires et enjeux politiques, des questions persistent au cœur de la République Démocratique du Congo, marquant un nouveau chapitre dans l’actualité politique et judiciaire de la nation.
Source: radiookapi.net
