La quiétude de Kasindi Lubiriha, une localité paisible du territoire de Beni, a été violemment ébranlée dans la nuit du 25 au 26 octobre. Des hommes armés encore non identifiés ont semé la terreur en prenant d’assaut une boutique, blessant gravement son propriétaire. Cet acte de banditisme soulève des questions poignantes sur l’état de la sécurité dans ce poste frontalier crucial avec l’Ouganda.

La victime, blessée par balles, a été admise d’urgence dans un centre de santé pour recevoir les soins nécessaires. L’événement a jeté une lumière crue sur les failles de sécurité auxquelles la population locale est confrontée, exacerbant un climat de peur et d’incertitude grandissant. Denis Kalenga, coordonnateur de la nouvelle société civile du groupement Basongora, exprime l’inquiétude de la communauté : « Notre cité, jadis considérée sécurisée, est aujourd’hui vulnérable face à des incursions nocturnes et à des actes de banditisme inexplicables. »

Cette attaque intervient alors que la région lutte déjà contre l’empiétement des groupes armés, évoquant un sentiment désespérant de siège autour de ce fragile écrin de paix. Denis Kalenga appelle les forces de sécurité à renforcer leur présence et leurs opérations pour protéger les habitants de Kasindi : « Que la police et les forces armées de la RDC redoublent d’efforts pour protéger nos concitoyens contre cette menace grandissante. »

Dans un effort pour contenir l’escalade de la violence, le commandant de la police nationale congolaise de Kasindi exhorte l’ensemble des porteurs d’armes à feu—qu’ils soient militaires, policiers ou civils formés à la résistance—à se faire enregistrer d’ici le 28 octobre. Cette initiative vise à mieux identifier et contrôler les mouvements armés au sein de la cité.

Face à l’actualité inquiétante en RDC, la situation sécuritaire à Kasindi souligne une fois de plus l’importance cruciale de stratégies coordonnées et efficaces pour garantir la sûreté de toutes les régions vulnérables le long de la frontière. Ce dernier événement en RDC témoigne d’un besoin urgent de collaboration renforcée entre les forces de sécurité nationale et les acteurs communautaires pour rétablir un climat de confiance et de paix durable.

Source: radiookapi.net