À Beni, l’insécurité persiste tandis que la peur s’installe parmi les habitants. Qui sont ces hommes armés, qui bravent le silence de la nuit pour terroriser et dépouiller les citoyens de leurs biens ? La société civile, représentée vigoureusement par Pépin Kavota, tire la sonnette d’alarme. Elle appelle à une action urgente des autorités militaires, d’autant plus nécessaire à l’approche de la fin d’année, une période traditionnellement marquée par un pic de banditisme.
Récemment, le quartier de Malepe a été le théâtre d’un incident effrayant lorsque des hommes armés ont fait irruption dans une maison, dérobant une moto tout en tirant en l’air pour manifester leur force, semant ainsi la panique parmi les résidents. Cet événement est gênant, mais il n’est malheureusement pas isolé.
Pourquoi les mesures de sécurité semblent-elles insuffisantes face à cette montée de la criminalité ? Le président de la société civile de Beni, Pépin Kavota, exprime sa déception et insiste sur l’importance d’une prise de décisions rapide et efficace. Il suggère notamment de rapatrier les militaires sans unité fixe à Beni vers leur base d’origine, afin de réduire les incidents internes impliquant des militaires.
Les récents verdicts de la justice militaire démontrent que ces troubles ne sont pas seulement le fait de criminels notoires, mais sont souvent renforcés par des complicités entre militaires et civils. Kavota plaide pour une étroite collaboration entre la population, les forces de l’ordre, et les militaires afin d’endiguer cette vague d’insécurité.
Avec l’approche des fêtes de fin d’année, les habitants de Beni rêvent d’une saison paisible, libérée de la peur. Reste à voir si les autorités répondront à cet appel pressant pour rétablir la sécurité tant désirée.
Source: radiookapi.net