L’appel retentissant de l’ONG Justice Plus en Ituri pourrait-il bouleverser l’émission des plaques d’immatriculation à Bunia ? Depuis le lancement par le commissariat provincial de la Police nationale de l’opération de traque et de saisie des véhicules dépourvus de ces plaques, la réponse est sans équivoque : oui. Cette mesure mise en place depuis septembre dernier semble avoir accéléré une prise de conscience collective, matérialisée par une explosion de demandes auprès du centre d’impôt synthétique de Bunia, qui frôle désormais un millier de requêtes.
Mais pourquoi une telle précipitation ? Les responsables de Justice Plus ne mâchent pas leurs mots lorsqu’ils pointent du doigt les pratiques douteuses entourant l’octroi de plaques. « Il s’agit de nettoyer la maison, » clament-ils, incitant vivement les autorités ituriennes à prendre le taureau par les cornes contre ces dérives illicites.
En écho à cet appel, les leaders communautaires ne cachent pas leur satisfaction. Pour eux, l’initiative représente une avancée majeure non seulement pour le renforcement du respect du code de la route, mais aussi dans la lutte contre la criminalité urbaine galopante à Bunia. Toutefois, l’ambition ne doit pas s’arrêter aux portes de la ville. Ces acteurs insistent sur la nécessité d’étendre cette mesure salutaire à l’ensemble de la province de l’Ituri.
Tandis que les demandeurs de plaques d’immatriculation observent avec une impatience mesurée la réponse progressive du bureau de la DGI, une question reste sur toutes les lèvres : ces efforts suffiront-ils à instaurer durablement l’ordre dans les rues de l’Ituri ? Seul l’avenir nous le dira, mais pour le moment, l’heure est à l’espoir et à la vigilance.
Source: radiookapi.net