Patrick Lokala, journaliste de Télé News RDC, reste incarcéré au cachot du parquet de grande instance de la Gombe, plusieurs jours après son arrestation. Cette situation pose de sérieuses questions sur la liberté de la presse en République Démocratique du Congo. Alors que les auditions se sont achevées, une demande de libération provisoire a été introduite. Mais pourquoi ce journaliste réputé est-il encore derrière les barreaux ?
Patrick Lokala est poursuivi pour des accusations de diffamation, l’une impliquant un confrère journaliste et l’autre des magistrats. Son avocat, Maître Nico Fail Mbikayi, fortement préoccupé, dénonce une détention préventive qu’il juge injustifiée. « Il n’y a pas de bonnes raisons que notre client, pour des faits comme ceux-ci, soit détenu préventivement dans ces conditions-là », s’insurge-t-il.
Dans un contexte de surpopulation carcérale et de conditions de détention difficiles, le maintien en cellule de professionnels des médias comme Patrick Lokala suscite l’indignation. Le journaliste est décrit comme une personne respectueuse des lois et présentant toutes les garanties nécessaires pour obtenir une liberté provisoire, y compris le versement d’une caution.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels les journalistes congolais sont confrontés et soulève des préoccupations sur la liberté d’expression. Alors que le combat pour obtenir la libération de Patrick Lokala se poursuit, ce cas sert de rappel sur les pressions constantes exercées sur les médias en RDC. Lorsque la presse est muselée, qu’advient-il de l’information et de la démocratie ?
Source: radiookapi.net