Le climat politique en République Démocratique du Congo s’alourdit alors que le dossier de l’opposant politique Seth Kikuni est enfin envoyé en fixation devant le tribunal de paix de Kinshasa-Gombe par le Parquet général. Cette décision intervient au moment même où le Cadre de concertation des forces politiques et sociales exhorte bruyamment le Gouvernement à libérer immédiatement Seth Kikuni. Ce collectif de poids estime, avec une véhémence caractéristique, que le système judiciaire actuel ne garantit ni procès équitable ni jugement impartial pour l’accusé, décriant une « justice tirée par la corde ».
L’opposant, accusé d’incitation à la désobéissance civile et de propagation présumée de faux bruits, attend désormais la date de son procès. Réagissant à ces accusations, Kasongo Ilunga, porte-parole du Cadre de concertation, s’est exprimé dans un enregistrement où il scrute les ombres menaçantes d’un possible déni de justice.
La communauté juridique et politique de Kinshasa retient son souffle, certaines voix cyniques murmurant que les procès de cette nature ne font qu’exacerber une crise politique déjà enflée. Dans un pays où l’actualité politique RDC est scrutée à la loupe, ce cas pourrait-il servir de catalyseur à des mouvements plus vastes de réformes judiciaires ?
L’affaire Seth Kikuni n’est pas isolée dans le paysage des nouvelles du Congo, elle est l’écho déconcertant d’une tension récurrente entre les forces vives de la nation et les institutions de l’État. Cette saga judiciaire, portée aux yeux du monde, interroge sur l’avenir du pluralisme politique en RDC. Dans l’attente de l’issue de ce procès, la communauté internationale et les médias congolais restent attentifs aux développements qui joueront indubitablement un rôle dans l’évolution de la sécurité en République Démocratique du Congo.
Source: radiookapi.net