La communauté congolaise au Canada est en deuil après la macabre découverte du corps sans vie d’Alexandra Martine Diengo Lumbayi, étudiante à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQAT), survenue le 8 octobre. Alors que ses proches cherchaient désespérément des réponses depuis sa disparition signalée le 2 octobre, c’est le sentiment de colère et de tristesse qui prédomine aujourd’hui au sein de la diaspora congolaise.
Merveille Emongo, une journaliste d’origine congolaise basée à Montréal, témoigne de l’impact de ce drame. « La découverte tragique du corps d’Alexandra a profondément touché notre communauté ici. Cet évènement va au-delà d’une simple tragédie personnelle. Il soulève des questions importantes sur la sécurité des immigrés et sur le maintien de notre cohésion, » a-t-elle déclaré.
Les recherches intensives menées par la police québécoise ont mis au jour une babouche et un bracelet d’Alexandra dans le parc de l’île Saint-Quentin, site où elle avait été aperçue pour la dernière fois. C’est un kayakiste qui a finalement fait la macabre découverte près de la marina de l’île le 8 octobre, avant d’alerter les autorités.
La disparition d’Alexandra a provoqué un élan de solidarité qui s’est répandu sur les réseaux sociaux, à la fois en République démocratique du Congo et au Canada. Désemparée, sa mère a partagé une vidéo émotive implorant de l’aide, laquelle est rapidement devenue virale, attisant la mobilisation et la recherche de vérité.
Cette tragédie met en lumière des sujets sensibles, comme la sécurité des étudiants immigrants et la capacité de la diaspora congolaise à se rassembler face à l’adversité. C’est l’heure des questions, mais aussi celle de la solidarité. La communauté cherche désormais des réponses claires sur les circonstances de cette disparition bouleversante qui tient en haleine aussi bien le Canada que la République Démocratique du Congo.
Source: radiookapi.net