Un climat tendu règne autour du match choc qui opposera la République Démocratique du Congo à la Tanzanie, comptant pour la 3ème journée des qualifications à la CAN 2025. Mais c’est un incident regrettable qui vient entacher cette rencontre, posant de sérieuses questions sur la sécurité et le respect des droits des journalistes en RDC.
Hier, au stade des Martyrs de Kinshasa, un journaliste du média 7sur7.cd a été agressé par un agent de sécurité de l’équipe nationale congolaise. La scène choquante s’est déroulée sous les yeux des joueurs, du staff et de ses confrères médusés, le rapportant comme témoin direct. Le journaliste, Gede Luiz Kupa, a été violemment pris à partie, mis à terre et menacé avec une arme à feu, une agression qui soulève l’indignation dans le milieu sportif et médiatique.
Cet acte pose une question cruciale : comment une telle violence peut-elle être déployée en toute impunité à l’égard de ceux dont le rôle est d’informer ? L’Association des journalistes sportifs de Kinshasa a fermement condamné cet incident, annonçant un boycott de la conférence de presse d’après-match. Seule la presse internationale et tanzanienne devrait y assister, marquant ainsi une protestation sans équivoque contre ces intimidations.
Alors que justice pour Gede Luiz Kupa est réclamée, la Fédération Congolaise de Football (FECOFA) est interpellée par de nombreux acteurs. Le respect et la protection des journalistes sont des conditions sine qua non de la liberté de la presse, surtout dans un pays où les médias jouent un rôle crucial dans la communication des événements en temps réel.
Cet incident doit être un rappel brutal des défis continus auxquels sont confrontés les journalistes en RDC, alors que la scène internationale observe de près l’évolution de la sécurité en République Démocratique du Congo. La réponse apportée par les autorités congolaises sera déterminante pour garantir un environnement sûr aux professionnels des médias à l’avenir.
Source: sportnewsafrica.com