Goma : une colère juvénile explose sous le poids de l’insécurité galopante. Ce mardi 8 octobre, les rues de Goma et du groupement de Munigi ont été investies par une marée de jeunes déterminés à faire entendre leur voix face à une montée inquiétante de la criminalité dans le Nord-Kivu.
Dès les premières lueurs du jour, le quartier Majengo et sa périphérie, ne vivaient pas une journée comme les autres. Dans un climat de tension palpable, les artères principales ont été barricadées par ces manifestants enragés par l’impunité et l’inaction perçue des autorités. Pourquoi cette flambée soudaine de colère ? Elle est alimentée par une série noire de violences qui endeuille la région.
En une semaine seulement, cinq vies ont été tragiquement fauchées par des attaques armées qui assombrissent davantage le ciel déjà tumultueux de Goma et Munigi. Le meurtre tragique de deux personnes la veille a été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. Dans une ville hantée par la peur et la méfiance, les questions affluent comme des torrents : jusqu’à quand ces actes de violence et de terreur persisteront-ils ?
Alors que s’élèvent les slogans des manifestants, dénonçant le manque de sécurité et la réponse timorée des autorités locales, la situation actuelle dans le Nord-Kivu pose des questions fondamentales sur l’état de la sécurité en République Démocratique du Congo. Des questions auxquelles les médias congolais continuent de prêter attention, dans l’espoir de voir une amélioration tangible de l’actualité politique en RDC.
Au-delà du vacarme des manifestations, c’est un cri de désespoir qui traverse les nouvelles du Congo, un appel à une action décisive pour restaurer un semblant de normalité dans une région en proie à une crise sécuritaire persistante. Jusqu’à quand la calme reviendra-t-il dans ces foyers endeuillés?
Source: radiookapi.net