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Moïse Katumbi et l’énigme de Mulonde : Intimidation politique ou simple zèle administratif ?

L’émergence des opposants politiques en République Démocratique du Congo semble déclencher des controverses qui fragilisent l’État de Droit. Les récents événements entourant la disparition inquiétante du chauffeur de l’opposant Moïse Katumbi Chapwe jettent une ombre sur la stabilité institutionnelle et la protection des droits fondamentaux en RDC.

Kafutshi, le chauffeur en question, est paradoxalement devenu le symbole d’un conflit opposant partisans de Katumbi et autorités publiques. Arrêté, selon les organisations non gouvernementales locales, entre le 1er et le 2 octobre, gardé par des services sécuritaires, son sort est désormais source d’accusations de torture et de détention secrète. Un schéma que dénoncent vivement le Centre pour la justice et la réconciliation (CJR), l’Institut de recherche en droits humains (IRDH), et Justicia Asbl. Ces ONG plaident pour un traitement éthique et légitime de cette affaire sensible.

Au cœur de cette discorde, une affaire de piste aéroportuaire réhabilitée à Mulonde par Moïse Katumbi. Ancienne piste laissée à l’abandon, elle revit grâce à son engagement philanthropique, soutiennent ses partisans. La lettre écrite par Katumbi à l’autorité de l’aviation civile semble pourtant insuffisante. Le fer de lance de ce nouvel affrontement repose sur l’article 183 de la loi sur l’aviation civile en RDC, accusant Katumbi d’avoir modifié une infrastructure sans autorisation préalable, un crime lourdement puni.

Cette situation a pris une ampleur inattendue lorsque les forces de défense sont intervenues sur le terrain, saisissant le véhicule du chauffeur. Face à ceci, la jeunesse du parti de Katumbi crie à la tentative d’intimidation politique. Dans un discours vibrant de solidarité, l’Union des jeunes du Tanganyika défend ces actions qualifiées de philanthropiques et accuse les autorités de vouloir fragiliser la cohésion nationale.

Cette affaire soulève une question cruciale : l’appareil d’État peut-il se saisir des lois pour museler une opposition dynamique ? Tandis que l’ombre d’un changement constitutionnel plane, les voix s’élèvent pour réclamer un renforcement de l’État de droit dans un contexte préélectoral tendu en RDC.

Source: radiookapi.net

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