La justice militaire congolaise a récemment franchi une étape décisive dans sa lutte contre l’indiscipline au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Samedi dernier, le tribunal militaire de garnison de Beni, au Nord-Kivu, a prononcé une sentence capitale contre trois soldats indisciplinés.
Dieu Merci Amando, Samy Kongo et Jonas Tambu, membres du 33e bataillon militaire des FARDC, ont été jugés coupables de vol à main armée et de violation des consignes militaires, un acte qui remonte au 3 octobre dernier. En un rien de temps, ces militaires ont semé la terreur en s’attaquant à un établissement de transfert d’argent dans le quartier Malepe, une audace qui leur a coûté cher.
L’opération s’est conclue par le vol de deux millions de francs congolais, deux mille dollars américains et trois téléphones portables destinés aux opérations de transfert d’argent, un coup de filet qui aurait pu rester impuni sans l’implication déterminée des jeunes du quartier et des forces de sécurité locales.
Quel message envoie cette sentence de peine de mort dans un pays où la sécurité est un enjeu majeur ? Que signifie-t-elle pour l’image des FARDC déjà ternie par de nombreux scandales ? En plus de cette sévère condamnation, les militaires ont été astreints à verser 15 000 dollars américains de dédommagement à la victime.
Cette décision de justice reflète une volonté affichée de rigueur et de discipline dans les rangs de l’armée congolaise. Elle souligne l’importance de maintenir une discipline stricte pour assurer la sécurité dans une région où les tensions persistent. **L’affaire
Source: radiookapi.net