Dans l’espace Grand Bandundu, la paix semble, une fois de plus, être dans les starting-blocks. La société civile du Kwango, animée par une nouvelle lueur d’espoir, exhorte la milice Mobondo à respecter l’accord de paix fraîchement signé avec le gouvernement le mois dernier. C’est un appel solennel et un signe tangible de l’importance de mettre un terme aux violences qui gangrènent la région.
Cet accord de paix, fruit d’une retraite intensive des acteurs clés sous l’égide du ministère de l’Intérieur tenue à Kinshasa, est plus qu’un bout de papier. Il symbolise la fin espérée des hostilités qui avaient, en avril dernier, ravagé les espoirs de paix malgré une première tentative de réconciliation. Les chefs traditionnels, notables communautaires et leaders de la milice ont, cette fois-ci, choisi le chemin de la sagesse en s’engageant à transformer des hommes de guerre en hommes de paix.
Symphorien Kwengo, vice-président de ce cadre provincial, semble convaincu du potentiel de cet accord, en appelant la milice à de véritables actes de non-violence. « Il y a un temps pour chaque chose », affirme-t-il avec conviction, marquant la transition vers une ère nouvelle où la guerre doit céder place à la paix.
Question récurrente dans cette démarche, le Grand Bandundu est-il prêt à tourner définitivement cette page de violence ? Entre espoir et scepticisme, la réponse pourrait dessiner un avenir inédit pour la région. Dans cette dynamique, l’implication des acteurs locaux et la vigilance des autorités seront cruciales pour assurer que les tragiques événements d’avril dernier ne se répètent pas.
L’heure est à la pacification, et la société civile redouble d’efforts pour ancrer cet élan de paix dans une région longtemps marquée par la violence. Au-delà d’un simple cessez-le-feu, il s’agit d’un appel vibrant à la réconciliation sociale et à la transformation de la vie communautaire, garantissant ainsi que l’histoire ne se répète pas.
Source: radiookapi.net