Ce lundi 23 septembre, Bongilo Boendi, le recteur de l’Université de Kisangani (UNIKIS), a pris une décision drastique face à un événement secouant les couloirs de l’établissement. Suite à un vol suspect survenu vendredi dernier, conduisant à la disparition d’une somme dépassant le million de dollars américains, il a annoncé la suspension préventive des agents responsables de la caisse centrale de l’université.
Ce mystérieux vol aurait été orchestré par des individus non identifiés qui ont réussi à forcer le coffre-fort du bâtiment administratif. Alors que les soupçons planent lourdement, le recteur a souligné que cette suspension temporaire est une mesure nécessaire pour faciliter l’enquête menée en étroite collaboration avec les autorités locales. « La mesure de suspension va nous permettre de découvrir la vérité », a déclaré Bongilo Boendi lors d’une réunion avec les agents administratifs de l’établissement.
Bien que le vol ait privé l’UNIKIS d’une somme colossale, le recteur s’est voulu rassurant en précisant que « l’essentiel des fonds de l’université est sécurisé à la banque ». Ce n’est, malheureusement, pas un événement isolé. Cet incident intervient dans un contexte plus large d’insécurité au sein de l’université, à peine quelques jours après le cambriolage du bureau de l’Administrateur du Budget qui a entraîné le vol d’ordinateurs, et une série d’autres vols signalés récemment par la radio universitaire.
Ces événements soulignent un problème majeur de sécurité auquel l’UNIKIS doit faire face. D’ores et déjà, des mesures ont été mises en œuvre pour renforcer la sécurité autour du bâtiment administratif, un bastion économique essentiel pour la prestigieuse institution de Kisangani. Mais la question demeure : ces actions suffiront-elles à dissuader de nouveaux actes criminels et à retrouver les coupables ? Face à une série de vols aussi préoccupante, l’université et les autorités locales devront impérativement conjuguer leurs efforts pour rétablir la sérénité dans l’enceinte universitaire.
Cet épisode tragique reflète la nécessité d’une réflexion poussée sur la sécurité des établissements éducatifs en République Démocratique du Congo. Il met en lumière l’urgence de développer des stratégies préventives robustes afin d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent et assurent la protection des institutions académiques et de leurs ressources vitales.
Source: linterview.cd