La tension s’intensifie au Nord-Kivu alors que le parti politique « Alliance pour le Changement » de Jean Marc Kabund a Kabund dénonce vivement les arrestations qu’il juge arbitraires de ses membres. Cette situation critique, marquée par l’incarcération de plusieurs acteurs politiques dans la prison centrale de Makala, a conduit la fédération du Nord-Kivu à solliciter une intervention internationale.
Vendredi 20 septembre, le parti a pris l’initiative de déposer un mémorandum auprès du chef de bureau de la MONUSCO à Goma. Cette action vise à attirer l’attention de la communauté internationale sur ce qu’il considère comme une violation flagrante des droits des acteurs politiques du Nord-Kivu.
Christian Lukamba, président de cette fédération, a saisi l’opportunité du passage de Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint des Nations Unies chargé des opérations de maintien de la paix, pour réitérer l’appel à l’aide internationale. Selon lui, cet appui est crucial pour garantir la libération des détenus.
La question reste ouverte : la communauté internationale, déjà impliquée dans des multiples enjeux en République Démocratique du Congo, répondra-t-elle à cet appel lancé depuis l’est du pays? Les préoccupations sécuritaires et de gouvernance dans la région relancent les débats sur l’efficacité de l’accompagnement international.
Alors que les habitants du Nord-Kivu surveillent de près l’évolution de cette affaire, l’attention demeure focalisée sur la capacité des institutions nationales et internationales à garantir le respect des droits politiques et humains dans la région. Le rôle des médias congolais, tels que congoquotidien, reste primordial pour informer en temps réel sur les évolutions de cette crise en RDC.
Source: radiookapi.net