Une tragédie a endeuillé la province du Kwango en République Démocratique du Congo, lundi dernier, avec le naufrage dévastateur d’une baleinière sur la rivière Kwango. Douze personnes ont perdu la vie, et les recherches anxieuses continuent pour retrouver une quarantaine de disparus. Un drame qui soulève des questions sur la sécurité des transports fluviaux dans une région où les déplacements sur l’eau sont fréquents.
Le bilan de ce naufrage, considéré comme définitif par Dr Apollinaire Yumba, ministre provincial de la santé, a été communiqué ce samedi. Il indique également dix-sept blessés, dont six grièvement. Parmi eux, un enfant de sept ans transféré à l’hôpital général de Kenge et six victimes graves évacuées d’urgence vers Kinshasa pour des soins intensifs.
Face à ce chaos, la réponse du gouvernement provincial du Kwango ne s’est pas fait attendre. En déployant des médicaments et des moyens de survie, cette institution a démontré une volonté de faire face à cette crise de manière proactive. Mais cela suffira-t-il à éviter de nouvelles pertes humaines dans un contexte de sécurité fragile?
Ce naufrage meurtrier et ses implications socio-économiques ne font qu’exacerber les défis auxquels est confrontée la sécurité en RDC, posant à la fois des questions matérielles et humaines sur la gestion des infrastructures de transport. La manière dont ces événements sont traités sera sans doute déterminante pour instaurer des mesures plus sécurisantes à l’avenir.
Le public, à juste titre, attend des réponses claires et des solutions durables de la part des autorités congolaises. Pour l’instant, l’heure est au deuil et à la mobilisation, alors que la province du Kwango lutte pour surmonter ce nouveau coup dur. Mais au-delà des chiffres tragiques, c’est une réflexion profonde sur la sécurité en RDC qui devrait émerger de ce drame.
Source: radiookapi.net