À Kisangani, la collaboration entre la police et les citoyens a porté ses fruits. Une opération menée par la Police nationale congolaise (PNC) s’est soldée par l’arrestation d’une dizaine de présumés bandits armés dans le quartier Plateau Boyoma, situé dans la commune Makiso. Cette intervention, réalisée dans la nuit de dimanche à lundi 16 septembre, a bénéficié du soutien actif de la communauté locale.
Le contexte de ces arrestations met en lumière l’importance cruciale de la synergie entre la force publique et les habitants. La veille de l’opération, une sensibilisation menée par les autorités urbaines avait incité les citoyens à renforcer leur coopération avec la police, illustrant ainsi la puissance de l’union de la communauté pour garantir la sécurité collective.
Delly Likunde, le maire de Kisangani, a profité de cette occasion pour condamner vigoureusement les violences et atrocités qui affligent régulièrement sa ville. « J’appelle la population à la vigilance, la police a mis en place un numéro vert 0895540000 », a-t-il déclaré en exhortant les résidents de Kisangani à contribuer activement à la lutte contre l’insécurité.
Cet incident soulève des questions cruciales : la sécurité dans les zones urbaines peut-elle être garantie sans la participation citoyenne ? La réponse fournie par Kisangani semble claire. La mise en place de ce partenariat dynamique entre les forces de l’ordre et la population semble constituer un modèle prometteur à explorer au-delà de Kisangani, alors que la République Démocratique du Congo s’efforce de répondre aux défis sécuritaires pressants.
Le maire a également lancé un appel vibrant à toutes les autorités, tant militaires que civiles, afin d’assurer une surveillance rigoureuse et la protection des personnes et de leurs biens. L’engagement commun pour une Kisangani plus sécurisée montre le chemin vers un avenir plus serein.
Source: radiookapi.net
