La nationale 27 entre Bunia et Mahagi, dans l’Ituri, a connu une reprise timide du trafic ce dimanche 15 septembre après avoir été le théâtre de perturbations causées par les miliciens du groupe armé CODECO. Survenu sur l’axe Pitso-Pimbo, cet événement s’inscrit dans un contexte de violence récurrente marqué par l’affrontement de factions armées rivales. En effet, selon des sources sécuritaires, les barricades érigées par une centaine de combattants procédaient de représailles après le décès de trois de leurs membres, assassinés par la milice opposante Zaire, dans le village de Gbalana, territoire de Djugu.

Ces actes de violence ont mené à un blocage total de la circulation, semant la désolation sur la route nationale. Des miliciens, issus de Mbau, ont pris position et ont fait acte de force en capturant huit motocyclistes qui transportaient un cadavre de Mungwalu à Mahagi, les emmenant ensuite dans la forêt de Tsoro, laissant le corps sans vie derrière eux.

L’intervention rapide de chefs coutumiers respectés a permis de libérer les axes bloqués ce dimanche matin, laissant un semblant de soulagement parmi les transporteurs. Toutefois, l’inquiétude demeure lourde car le sort des otages n’est pas encore clarifié et leur libération encore incertaine.

Cet épisode met en lumière un problème plus vaste : la sécurité grandissante des axes routiers en RD Congo, où ces milices dictent souvent leur loi aux dépens de la tranquillité publique. La situation interpelle aussi plus largement sur l’instabilité généralisée de la région, attirant l’attention des médias congolais et des observateurs internationaux. Quels moyens pour rétablir un ordre durable ? La question de la sécurité en RDC continue de nourrir les débats alors que le pays cherche des solutions pérennes pour enrayer cette spirale de violences. Avec ces derniers événements en République Démocratique du Congo, les organisations locales et internationales sont appelées à redoubler d’efforts pour ramener le calme dans la région.

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Source: radiookapi.net