Kisangani, cette semaine, s’est vue frappée par une vague de cambriolages qui a laissé la commune Kabondo et les quartiers de Plateau Boyoma et Médical dans un climat d’insécurité. Une dizaine de maisons a été ciblée par des hommes armés non identifiés, plongeant les résidents dans l’inquiétude.
Parmi les victimes, le président du conseil municipal de Makiso a partagé son expérience troublante après avoir été cambriolé. « La première des choses, j’avais senti comme un coup de foudre », confie-t-il. Éprouvé, il a trouvé des objets de valeur disparus : sucre, lait, produits de beauté, parfum, savon, marmites et vêtements. La peur et la désolation se mêlent à un appel spirituel : il a prié pour sa protection, tout en exprimant sa compassion pour les voleurs.
Cette attaque n’est pas un cas isolé, il souligne être la quatrième victime d’une série d’agressions qui interpelle. Face à cette montée du banditisme, l’appel à la vigilance et à l’action des autorités est plus que jamais crucial. Il appelle ainsi les responsables à mettre en place des mesures de sécurité renforcées pour protéger non seulement les conseillers municipaux, mais également l’ensemble des habitants de Kisangani.
La situation actuelle appelle à une réflexion profonde sur la sécurité publique dans cette ville de l’Est de la République démocratique du Congo. Quelles seront les réponses des autorités face à ce fléau grandissant ? Une question qui préoccupe tous ceux qui habitent cette région en proie à l’insécurité.