La situation en Nord-Kivu a de nouveau capté l’attention de la communauté internationale, notamment à travers les observations de Volker Turk, le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme. Lors d’une visite poignante au camp de déplacés de Bulengo, à l’ouest de Goma, mercredi 17 avril, Turk n’a pas caché son émotion face à l’étendue de la crise humanitaire que subissent les habitants déplacés de cette région.
Le haut-commissaire a eu des échanges bouleversants avec les résidents du camp, des victimes de violence ayant fui leurs zones d’origine. « Cela me brise le cœur de voir des personnes dans une situation extrêmement précaire qui aspirent seulement à la paix », a-t-il confié. Ces personnes déplacées, marquées par des massacres et des violences incessantes, lui ont confié leur désir profond de retourner chez elles, de retrouver le quotidien de leurs villages, chose actuellement impossible sans un retour à la paix et l’arrêt des affrontements.
D’après Turk, la solution réside dans un cessez-le-feu et une mobilisation des acteurs influents pour mettre un terme aux agissements des groupes armés dans la région. « Que les conflits s’arrêtent et que chacun exerçant une influence sur ces groupes fasse tout pour que la violence cesse », a-t-il plaidé.
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