L’ère d’une nouvelle collaboration se dessine entre la République Démocratique du Congo et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC). Un mémorandum d’entente, émanation des discussions renouvelées, a été présenté ce vendredi 26 janvier 2024 aux représentants de la société civile congolaise. Ce document, positionné comme addendum à l’accord historique du 22 avril 2008, soulève un vent d’optimisme palpable au sein du gouvernement congolais.
Dans l’amphithéâtre baptisé du nom du Président Félix-Antoine Tshisekedi, Jules Alingete, l’inspecteur général des finances (IGF), a exposé avec emphase les avancées significatives obtenues par le pays à travers ce nouvel engagement. Il a qualifié l’accord de « bon, inimaginable et extraordinaire », faisant référence aux dividendes substantielles que la RDC a réussi à négocier.
Le spectre des surfacturations des projets, soulevé dans un précédent rapport de l’IGF a été clairement adressé. Jules Alingete Key a fait valoir que le blâme ne devrait pas être porté sur les épaules des partenaires chinois, mais plutôt reconnaître l’implication des acteurs congolais dans de tels écarts financiers. Il a détaillé le processus par lequel l’argent est alloué et les projets sont sélectionnés, pointant du doigt les actions opaques des entreprises locales.
L’Inspecteur Général a appelé ses compatriotes impliqués dans l’administration et la réalisation des projets à une réforme de leurs comportements afin de ne plus handicaper l’économie nationale. Jules Alingete Key a réitéré l’importance de l’intégrité dans les structures de contrôle, mettant en lumière le rôle crucial de ces institutions dans la préservation des finances publiques.
L’IGF, en cohérence avec sa mission de surveillance et de régulation, a communiqué à l’autorité judiciaire les dossiers relatifs aux surfacturations associées au précédent contrat avec les entreprises chinoises. L’inspecteur a exprimé sa confiance envers le système de justice du pays et a encouragé une application diligente et rigoureuse de la loi pour renforcer la lutte contre la corruption et les malversations.
Parmi les points saillants de ce nouveau mémorandum, on note un investissement de 7 milliards USD pour les routes nationales, l’attribution de 1,2% de royalties sur le chiffre d’affaires annuel de Sicomines pour le Congo, une co-gestion prometteuse de la centrale de Busanga et une stratégie de commercialisation favorable à la Gecamines.
Cette nouvelle ère d’entente entre la RDC et ses partenaires chinois marque potentiellement un tournant décisif dans la gestion des infrastructures nationales et s’inscrit dans une dynamique espérée de croissance et d’amélioration des conditions de vie du peuple congolais..
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