Les habitants de Kimpese, dans le territoire de Songololo, province de Kongo-Central, se trouvent confrontés à une série de cambriolages ciblant les structures sanitaires depuis une semaine. Des bandits armés, auteurs de ces actes répréhensibles, ont pris d’assaut quatre établissements de soins, se livrant à de véritables exactions sur le personnel soignant avant de dérober fonds et équipements médicaux.
Ces attaques ont eu pour conséquence immédiate la paralysie des services de prise en charge des patients. L’hôpital Télépathie et le centre de santé Philippe comptent parmi les plus récentes victimes de ces raids criminels survenus dans la nuit de jeudi 25 janvier. Les malfrats, après avoir brandi des menaces de mort, se sont emparés non seulement des coffres-forts mais aussi du matériel médical essentiel, aggravant le climat d’insécurité au sein de l’établissement.
Le même scénario s’est déroulé dans une boulangerie voisine, où les malfaiteurs ont fait main basse sur la recette du jour. D’autres assauts se sont produits au centre de santé « La famille » ainsi qu’à l’hôpital de l’église CBCO. Aucun respect des vies humaines n’a prévalu ; le personnel soignant, les gardiens, et même des patients ayant tenté de résister ont été violentés. Les biens volés incluent des instruments précieux comme des microscopes et des médicaments.
Face à cette escalade de la criminalité urbaine, la société civile a sonné l’alarme, critiquant en particulier la réaction lente des forces de l’ordre. Trésor Batundu, premier vice-président de la société civile du territoire de Songololo, a exprimé la crainte que cette inertie n’entraîne une montée de la justice populaire et des actes de représailles de la part des citoyens. Alors que certains résidents commencent à s’armer illicitement pour se défendre, il interpelle les autorités à agir de toute urgence afin de rétablir l’ordre et la sérénité au sein de leur communauté.
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