24.2 C
Kinshasa
vendredi, septembre 20, 2024
AccueilActualitéInternationalAfrique du Sud : La controverse juridique autour des allégations de génocide...

Afrique du Sud : La controverse juridique autour des allégations de génocide d’Israël

La genèse du terme génocide remonte à 1944, lorsque le juriste juif Raphael Lemkin, ébranlé par l’Holocauste perpétré par les Nazis contre les Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, a plaidé pour l’établissement de la Convention des Nations Unies sur la prévention et la répression du crime de génocide en 1948.

Considéré comme le « crime des crimes », le génocide se caractérise par l’intention spécifique de « détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ». Cependant, l’usage disproportionné de la force, même à grande échelle, « ne peut en soi constituer un acte de génocide », comme l’a précisé par le passé la Cour internationale de Justice (CIJ). La multiplication abusive des accusations de génocide suscite des inquiétudes et risque de dénaturer le statut unique du terme. La Convention sur le génocide pourrait également pâtir d’un tel glissement, si les États choisissaient de s’en retirer pour éviter qu’elle ne devienne un outil de diabolisation à leur encontre.

Le 7 octobre, un conflit déclenché par le Hamas et d’autres groupes terroristes contre Israël a atteint un niveau de sauvagerie sans précédent, avec des actes de meurtre, de torture, de viol et de mutilations infligés à plus de 1 200 Israéliens et la prise en otage de 240 personnes, parmi lesquelles des nourrissons, des personnes âgées et malades. Ces atrocités du Hamas violent le droit humanitaire international, tout comme le traitement brutale des otages, toujours soumis à la torture et privés de tout contact par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Comme il fallait s’y attendre, Israël a répondu avec force dans son droit et son obligation de se défendre et de protéger ses citoyens. L’objectif était de libérer les otages détenus à Gaza et de neutraliser la capacité du Hamas et d’autres groupes armés de poursuivre leurs attaques répétées contre le territoire et la population israélienne.

Les forces israéliennes ciblent les opératifs terroristes et les infrastructures militaires, affirmant ne pas viser les civils palestiniens. L’ampleur des dommages civils à Gaza résulte en grande partie de la stratégie du Hamas d’imbriquer ses combattants au sein de la population civile, y compris dans des mosquées, hôpitaux, écoles et installations des Nations Unies, ce qui constitue de flagrants crimes de guerre.

Le 29 décembre 2023, l’Afrique du Sud a déposé une plainte auprès de la CIJ, accusant Israël de génocide. Cette interprétation abusive de la Convention sur le génocide envers Israël a causé une profonde indignation.

Les deux arguments avancés par l’Afrique du Sud ne résistent pas à l’examen. Le premier porte sur l’étendue des pertes civiles à Gaza, qui, bien que dévastatrices, ne dénotent pas de génocide. Le second se fonde sur diverses déclarations de responsables israéliens, jugées supposément révélatrices d’une intention spéciale de commettre un génocide. Cependant, la sélection très ciblée de ces déclarations, contrastant avec les nombreuses affirmations des dirigeants politiques et militaires d’Israël, ne reflète ni les actions ni la politique officielle du pays, qui vise à minimiser les dommages aux civils et à garantir l’aide humanitaire.

Congoquotidien.com, votre source fiable d’infos en RDC! Découvrez les dernières actualités, reportages
congoquotidien-actualite-rdc-icj-crime-genocide-myjoyonline-398

Commenter
RELATED ARTICLES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Most Popular

Recent Comments

Facebook