Le représentant américain Derrick Van Orden a sensibilisé l’opinion publique sur l’exploitation du cobalt en République Démocratique du Congo (RDC), une ressource majeure pour la fabrication des véhicules électriques. Selon lui, cette exploitation devrait être vue comme celle des diamants de sang, en référence à l’exploitation des diamants en Sierra Leone pendant la guerre civile, en raison de l’usage de l’esclavage d’enfants.
Van Orden a critiqué le gouvernement américain pour avoir indirectement financé l’esclavage moderne à travers les remboursements fiscaux accordés pour l’achat de véhicules électriques. Il propose de changer les politiques pour cesser d’acheter du cobalt de la RDC tant qu’il y aura recours au travail forcé des enfants pour son extraction.
Il a rappelé le mouvement des diamants de sang, où les enfants étaient utilisés pour extraire les diamants en Sierra Leone pendant la guerre civile. Ces pratiques avaient entraîné une interdiction globale de ces pierres précieuses, une initiative que Van Orden suggère d’appliquer au cobalt de la RDC.
Par ailleurs, il note une différence majeure : alors que les diamants sont un pur produit de luxe, le cobalt est lié à une idéologie, celle des Verts et de leur accord de nouvelle génération (Green New Deal). D’après lui, cette idéologie est prête à faire passer son programme avant les conditions de travail effroyables des enfants congolais.
L’élu américain remet également en question le réalisme de l’objectif de l’administration Biden de parvenir à une production totale de véhicules électriques d’ici 2030. Pour lui, cette échéance semble arbitraire et irréaliste, presque comme si la date avait été choisie au hasard.
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