Une initiative louable vient d’émerger au Kasaï-Central pour adresser un fléau souvent négligé mais dont l’impact sur la démocratie est indéniable – la violence électorale. C’est l’ONG Femme main dans la main pour le développement intégral (FMMDI), avec l’appui de l’ONU-Femmes, qui a instauré une maison pour la gestion des cas de violences électorales à Kananga.
La vocation de cette maison est triple : elle s’engage à monitorer, accompagner, dénoncer les cas de violences électorales et obtenir réparation pour toutes les victimes, que ces violences aient lieu avant, pendant ou après les élections.
La maison est un collectif pluridisciplinaire, réunissant sous son aile neuf membres de diverses sphères d’action. On y retrouve notamment le cadre de concertation de la société civile, le barreau du Kasaï-Central, la Police nationale congolaise, ainsi que la Commission électorale nationale indépendante (CENI). En outre, le conseil provincial de la jeunesse et le Réseau des femmes en sont partie prenante, ce dernier regroupant en son sein des structures des femmes telles que la CAFCO, Rien sans les femmes et DYNAFEC, a mentionné la directrice de FMMDI, Nathalie Kambala.
Pour Nathalie Kambala, les candidats victimes de violences électorales doivent oser briser le silence : « Je les invite à se rendre directement au barreau pour dénoncer et exiger que justice soit faite », affirme-t-elle.
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