L’horloge universelle a marqué le début d’une trêve entre la bande de Gaza et Israël le vendredi 24 novembre, à 5h00 (7h00 heure locale). Cette pause dans le conflit violent, qui devrait durer quatre jours, est marquée par des échanges de prisonniers et d’otages entre le Hamas et les autorités israéliennes. Treize otages israéliens ont déjà été libérés, tandis que Israël a relâché 39 détenus palestiniens. Parmi eux, il y a 24 femmes et 15 adolescents.
Le Hamas s’est engagé à libérer 14 autres otages en retour de la libération de 42 prisonniers palestiniens selon les autorités israéliennes. De plus, dix otages thaïlandais et un otage philippin ont aussi retrouvé leur liberté. Même si la trêve est respectée, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant affirme qu’il ne s’agit que d’une « courte pause », insinuant qu’Israël va reprendre ses opérations militaires avec toute sa force une fois cette période passée.
Suite aux bombardements incessants sur la bande de Gaza, le bilan des pertes s’élève à 14 854 morts, avec 6 150 enfants et 4 000 femmes y inclus. Cela s’ajoute à la triste réalité que, malgré la libération de 24 otages vendredi dernier, 215 personnes demeurent encore détenues par le Hamas.
Cependant, le conflit ne se résume pas uniquement à Israël et la bande de Gaza. Par exemple, l’Iran a facilité la libération de dix otages thaïlandais en fournissant une liste de noms au Hamas. En Cisjordanie occupée, deux Palestiniens ont été tués pour « collaboration avec Israël » selon des rapports locaux. Des manifestations de soutien aux Palestiniens ont éclaté jusqu’en Corée du Sud.
Il doit être noté que la situation humanitaire à Gaza est d’une gravité extrême. La bande de Gaza nécessite une assistance humanitaire de toute urgence, à laquelle le Croissant-Rouge palestinien a répondu par la réception de 1 759 camions d’aide depuis le 21 octobre. Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) apporte également un soutien logistique crucial dans l’acheminement des otages et des prisonniers.
Néanmoins, l’accès à des installations médicales reste très limité et l’état des infrastructures est précaire. L’agence turque Anadolu rapporte que, depuis le début du conflit en octobre, 66 journalistes et professionnels des médias ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza.
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