L’amélioration considérable dans les politiques foncières des Etats de l’Union Africaine a été notée, mardi 21 novembre, par la commission de l’Union africaine à Addis Abeba, en Ethiopie. Ce constat a été fait à l’ouverture de sa conférence sur les politiques et la gouvernance foncière en Afrique.
Les leaders politiques ont pris l’initiative de lancer et mener à bien les processus de réforme foncière, en renforçant les institutions pour une gouvernance foncière plus efficace, et en lui attribuant des ressources budgétaires.
L’une des principales réalisations de ces discussions a été la réforme des lois foncières héritées de l’époque coloniale dans divers pays, comme la commission de l’Union Africaine l’a si bien souligné. Ce développement a ouvert la voie à un accès plus équitable à la terre, à la protection des droits fonciers et à la garantie d’une utilisation durable des ressources foncières, a déclaré la commission.
Par ailleurs, des progrès ont également été constatés en ce qui concerne les investissements à grande échelle sur le continent africain. Un intérêt croissant de la part d’investisseurs locaux et étrangers a été observé pour l’acquisition de vastes terres, ce qui a contribué, entre autres, à la réduction de la pauvreté.
Des progrès significatifs ont également été remarqués concernant le défi mondial du changement climatique, qui représente une menace pour la productivité. Des stratégies de gouvernance foncière ont été mises en place pour atténuer les effets négatifs de ce phénomène sur le continent.
La commission de l’Union africaine a en outre encouragé les états membres à poursuivre ces efforts afin d’accélérer la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine.
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