La pugiliste congolaise, Marcella Sakobi se prépare assidûment pour décrocher une médaille aux Jeux Olympiques de Paris 2024. C’est sur le terrain Elimo Santu de Lemba à Kinshasa que la lauréate du championnat d’Afrique de boxe à Dakar au Sénégal, s’entraine quotidiennement pour son prochain grand rendez-vous. Espérant ainsi décrocher une première médaille olympique pour la République Démocratique du Congo, elle se qualifie pour la deuxième fois consécutive aux Jeux Olympiques.

« Je m’entraine sérieusement chaque jour afin de préparer plusieurs combats à venir, dont les jeux olympiques de Paris 2024 » affirme Sakobi qui les met au sommet de ses priorités. Malgré une élimination aux premiers tours des Jeux de Tokyo, elle est bien déterminée à satisfaire les attentes du pays : « Mon objectif principal est de ramener une médaille à la RDC. Malgré nos efforts à Tokyo, le temps de préparation insuffisant ne nous a pas permis d’être à la hauteur de la compétition ».

Dans l’optique de préparer la boxeuse, son club a mis en place un plan qui inclut au moins deux combats par mois, assure Neville Nkumu, coach adjoint du Boxing club Livulu. « Nous avons programmé des sessions d’entrainement physique et tactique, ainsi que du sparring. Il est crucial de disposer d’un programme spécifique, que nous attendons encore de la fédération. Il est nécessaire qu’elle se prépare dans les mêmes conditions que ses adversaires. Contrairement à Tokyo, sa performance a évolué. Elle a maintenant l’expérience nécessaire pour vaincre les opposants qui semblaient insurmontables par le passé. Nous sommes convaincus qu’elle remportera la médaille ».

Cependant, à sept mois des Jeux de Paris, Marcella n’a toujours pas reçu de programme officiel de préparation de la part de la fédération. Pour ce faire, elle lance un appel aux soutiens financiers : « Si l’Etat, la fédération et le comité olympique consacrent les ressources nécessaires, je peux rapporter la médaille. J’ai besoin que l’on prenne en charge les coûts du vol, de la salle d’entrainement, de la nourriture et du visa. Ainsi, même si je m’entraine en Amérique ou en Europe, je peux sortir pour combattre et ensuite retourner à mon camp de préparation ».

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