La course pour la fonction suprême dans la République Démocratique du Congo prend forme. Le couperet est tombé le lundi 30 octobre de la Cour constitutionnelle de la RDC : les candidatures pour la présidentielle de décembre 2023 ont toutes été approuvées. Initialement constituée de 24 candidats, la liste des prétendants au poste de président de la République est passée à 26.
Deux candidats ont intégré cette liste, il s’agit d’Enoch Ngila et de Joëlle Bile, cette dernière se définit comme la candidate « de la continuité dans l’amélioration de ce qui n’a pas marché ». Elle devient ainsi la deuxième femme sur les 26 candidats en lice pour la présidence.
La Cour constitutionnelle a statué sur les contentieux de candidatures à l’élection présidentielle une dizaine de jours après la publication de la liste provisoire des candidats. Plusieurs requêtes ont été étudiées.
Parmi elles, on note celle de Junior Tshivuadi contre la candidature de Moïse Katumbi, requête qui a été rejetée pour manque de qualité. Le candidat Noël Tshiani s’est également opposé au président d’Ensemble pour la République, mais sa plainte a été jugée irrecevable pour dépassement du délai et manque d’intérêt.
La nationalité de Moise Katumbi, bien que remise en question par Noël Tshiani, a été défendue par son avocat, Hervé Diakese. Ce dernier affirme que Katumbi est en possession d’un certificat de nationalité congolaise, un document délivré par des autorités compétentes, et seul justificatif valable en droit congolais.
Outre la nationalité, une indépendance de la justice a été réclamée par un autre avocat de Mosise Katumbi, Francis Kalombo. Celui-ci se bat pour une justice indépendante et « un vrai Etat de droit ».
Durant ce week-end, Seth Kikuni avait déposé une requête visant l’invalidation de la candidature de Félix Tshisekedi, actuel président et également candidat pour un second mandat. Sa requête a été jugée recevable mais non fondée.
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