La difficulté pour les citoyens de la République Démocratique du Congo (RDC) à voyager par avion à l’intérieur du pays et les contraintes potentielles pour les futurs candidats aux élections ont motivé le sénateur Lady Yangotikala Senga à adresser une question orale avec débat au ministre des Transports et Voies de communication. Pour ce sénateur de la province de Tshopo, la RDC, un immense pays aux dimensions continentales, ne devrait pas être à la traîne avec seulement une seule compagnie aérienne viable. Senga réclame des éclaircissements du ministre pour pousser le gouvernement à découvrir des solutions rapides pour assurer le désenclavement des provinces par l’aviation.

Selon le sénateur Yangotikala, la mobilité des Congolais pose un réel problème. « Comment les candidats se déplaceront-ils lorsque la flotte de Congo Airways est clouée au sol? », demande-t-il, exprimant ainsi ses inquiétudes sur la capacité de la seule compagnie aérienne crédible du pays qui, si sollicitée régulièrement, pourrait courir le risque de s’effondrer.

D’ailleurs, le 10 septembre dernier, la compagnie aérienne nationale Congo Airways annonçait l’arrêt temporaire de ses activités à compter du 11 septembre. Ce geste a été effectué en vue de l’optimisation de ses services. Toutefois, presque un mois plus tard, la compagnie n’a toujours pas repris ses opérations.

Parallèlement, le gouvernement congolais a remis sur la table le projet de création d’une nouvelle compagnie aérienne, Air-Congo, dans le but de diversifier et renforcer l’industrie de l’aviation du pays. Le gouvernement a également rassuré les citoyens que la création de cette nouvelle compagnie aérienne n’écarterait pas Congo Airways, et qu’un plan d’urgence et de stabilisation est en cours.

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