L’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé en République Démocratique du Congo (ARSP) a offert à 1200 entreprises privées radiées 30 jours ouvrables pour se conformer aux lois en vigueur, selon la déclaration faite le lundi 25 septembre. Ces sociétés avaient été radiées précédemment après leurs échecs à se mettre en conformité avec les lois régissant les pratiques de sous-traitance dans le pays.

Le Directeur Général de l’ARSP, Miguel Katemb, a expliqué que ces entreprises doivent satisfaire à l’exigence de la loi stipulant que 51% des parts d’une entreprise de sous-traitance soient détenues par des citoyens congolais, et les 49% restants par des expatriés.

« Nous leur accordons 30 jours ouvrables pour introduire leur recours. Dépassé ce délai, tout contrat signé avec les sociétés principales sera nul de plein droit », a déclaré Katemb. Cette décision survient une semaine après la radiation de 1200 entreprises de ce secteur, où l’État congolais perd chaque année au moins 8 milliards d’USD.

Ces sanctions arrivent 10 mois après un appel lancé à ces entreprises leur demandant de régulariser leur situation. Katemb a également encouragé les jeunes Congolais à s’engager dans l’entrepreneuriat pour aider à développer une classe moyenne au Congo. « Nous sommes en train d’assainir ce milieu pour laisser de l’espace à notre population…Le combat du président de la République est que les Congolais puissent participer comme des sociétés principales et non rester des sous-traitants éternels », a-t-il ajouté.