Depuis octobre 2020, suite à l’effondrement du pont Kasaï, la société Réseau d’évacuation Générale d’Eau au Sene Congo (REGIDESO) n’est pas en mesure de fournir de l’eau à la colline de Kele, dans la ville de Tshikapa, située dans la province du Kasaï. Il est regrettable de constater que malgré la restauration du pont, l’eau ne coule toujours pas des robinets pour les habitants de cette région.
Selon la Fondation Muetu Mua Kele, une organisation locale de la société civile, deux communes de la colline de Kele, Mabondo et Mbumba, subissent particulièrement les conséquences de cet échec. Face à l’incapacité de la REGIDESO à résoudre la crise, les habitants de ces communes sont contraints de recourir à l’eau des rivières et des sources naturelles, en courant le risque de contracter des maladies liées à l’eau.
Après l’effondrement du pont, les députés provinciaux et nationaux, représentants du Kasaï, avaient proposé la construction de puits comme une solution temporaire jusqu’à la réparation du pont. Cependant, trois ans plus tard, leur plaidoyer semble avoir été ignoré. Le député Hubert Ngulandjoko a fortement critiqué le manque de réponse à cette proposition.
La crise de l’eau à Tshikapa constitue un défi majeur pour les autorités locales et nationales. La gestion de l’eau doit être une priorité afin de garantir le bien-être et la santé des citoyens. En attendant, la population reste exposée à de graves risques sanitaires.