Au Nord-Kivu, la tension monte alors que des enlèvements de cultivateurs se multiplient. En l’espace de seulement dix jours, cinq agriculteurs du village Bapakombe-Bakondo-Mayangose ont été kidnappés puis relâchés, après le paiement de rançons. Les responsables ne sont pas encore identifiés.
La situation, relayée par Alphonse Bin Kitobi Atchou, le chef de la localité, a été discutée lors d’une réunion de sécurité le 22 septembre, réunissant les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), la notabilité locale et les agriculteurs.
Pour lutter contre cette menace croissante, plusieurs mesures ont été mises en place. Le contrôle des mouvements de la population sera renforcé pour éviter d’éventuels enlèvements d’individus isolés. Il a été également décidé de renforcer la collaboration et la communication avec les FARDC. De plus, les FARDC augmenteront la fréquence de leurs patrouilles dans la région afin d’éradiquer définitivement ce groupe de kidnappeurs.
Ces incidents ont semé la peur au sein de la population. Les cultivateurs sont particulièrement vulnérables à ces actes de banditisme. Les enlèvements ont commencé le 12 septembre dans le nord du village Bapakombe-Bakondo-Mayangose, situé à l’est de la ville de Beni et de Mavivi.
Le climat d’insécurité régnant actuellement dans la province du Nord-Kivu nécessite une réponse rapide et efficace de la part des autorités et des forces de sécurité pour assurer la protection de la population et restaurer la paix dans la région.