Les journalistes, acteurs de la société civile, administrateurs de groupes whatsapp, représentants de partis politiques et des mouvements des jeunes d’Oicha, chef-lieu du territoire de Beni, ont été sensibilisés sur les dangers de la désinformation et du discours de haine à quelques mois des élections générales en République Démocratique du Congo. Un séminaire a été organisé par la section des communications stratégiques et de l’information publique de la MONUSCO, afin de réfléchir sur les meilleures stratégies pour contrecarrer ces fléaux.
Les participants ont été incités à anticiper ces dérives en se formant à reconnaitre et arrêter la propagation de la désinformation. L’idée étant d’aider ces acteurs à distinguer l’information crédible de celle qui ne l’est pas.
La formation a été bien accueillie et jugée opportunément par la société civile d’Oicha, qui estime que les savoirs acquis permettront de limiter les dégâts durant la campagne électorale. Les élections générales en RDC sont souvent imbibées de désinformation et de discours de haine. L’action de la MONUSCO serait donc un rempart contre la propagation de la désinformation.
Richard Kirimba, vice-président de la société civile du territoire de Beni, a souligné l’urgence de cette formation dans le contexte électoral qui s’annonce :
« Nous sommes dans une période chaude en politique. On s’approche des élections. Cette formation arrive au bon moment parce qu’il y a beaucoup de choses qu’on risque de ne pas bien gérer si on ne tient pas compte du danger de la désinformation et du discours de haine ».
Les participants à la formation se sont engagés à vérifier toute information avant de la partager et à contrer toute tentative de développement d’un discours de haine.