La rentrée parlementaire de septembre a été marquée par une série d’interrogations orales et de débats impliquant le Premier ministre, notamment concernant la situation sécuritaire, l’expression démocratique, et la situation sociale dans la province de Nord-Kivu. Les parlementaires cherchent des réponses à leurs questions sur la gestion de ces problèmes cruciaux pour le pays par le gouvernement.
Vendredi 15 septembre, le député national Gratien Iracan a officiellement demandé au Premier ministre, Jean Michel Sama Lukonde, de fournir des explications sur le massacre de la population civile par les forces de l’ordre à Goma. « Nous avons pensé qu’il fallait passer par l’interpellation qui peut aboutir à une motion de censure, tout simplement parce que selon les différentes vidéos que nous avons pu analyser, nous voyons des éléments de la Garde Républicaine, des éléments de nos Forces armées, et des policiers. Il est nécessaire d’écouter le Premier ministre pour établir les responsabilités », a déclaré le député Iracan.
Il a ensuite averti: « Et s’il s’avère qu’il y a la responsabilité du Gouvernement qui est engagée ou une défaillance du Gouvernement par rapport à ce qui s’est passé à Goma, nous serons obligés de frapper très fort parce que nous devons quand même protéger la population. » Ces préoccupations sont partagées par de nombreux citoyens et acteurs politiques de la province du Nord-Kivu, qui espère voir une amélioration rapide de leur situation sécuritaire et sociale.