Les syndicats représentant les infirmiers de la fonction publique ont lancé, ce jeudi 17 août, un appel pressant au gouvernement pour l’inclusion des nouvelles unités dans les bénéficiaires des primes de risque. Cette revendication a été formulée lors d’un sit-in organisé devant la Primature à Kinshasa.
Anaclet Shisso, le secrétaire général de la Solidarité Syndicale des Infirmiers du Congo (SOLSICO), a pointé du doigt le gouvernement en l’accusant de ne pas tenir ses engagements, à savoir les accords de Bibua I, II et II. Ces accords comprenaient entre autres, l’inclusion des nouvelles unités dans les bénéficiaires de primes de risques, la mécanisation des infirmiers non rémunérés, la titularisation et la promotion en grades.
Face à la non-compétence des engagements de l’Etat, les infirmiers sont sur le point de relancer une grève qui avait été suspendue il y a quelques jours seulement. Ils manifestaient au lendemain de leur assemblée générale à Kinshasa. Le secrétaire général du syndicat a exprimé leur déception en mentionnant que le premier ministre ne leur a pas accordé une audience en raison de ses obligations.
Cette manifestation s’inscrit dans le cadre des efforts incessants que mènent les infirmiers pour obtenir de meilleures conditions de travail, une rétribution adaptée à leurs compétences et une reconnaissance de la part des autorités pour le rôle essentiel qu’ils jouent dans le système de santé du pays.