Dans la province du Kwango, Joséphine Ndeze dit avoir vu son mari abattu devant elle par des miliciens Mobondo, lors de l’attaque à Ipongi. C’était vendredi dernier, et depuis, plusieurs affrontements ont eu lieu entre l’armée régulière et ces miliciens. Le dernier compte rendu de l’armée fait état d’au moins 12 miliciens tués et une douzaine d’armes récupérées.
Les miliciens tentaient de prendre le contrôle de plusieurs agglomérations dans le territoire de Popokabaka. Le Lieutenant Jacques Kienge, porte-parole des opérations militaires dans la province, a précisé que les FARDC ont réussi à déjouer ces attaques. Malheureusement, cette situation a entraîné le déplacement de nombreuses populations.
Selon une source militaire, le calme est revenu dans cette partie de la province du Kwango. Cela n’empêche pas l’inquiétude et la méfiance de rester vivaces parmi les populations. Plusieurs villages sont restés inhabités, leurs résidents ayant choisi de fuir, craignant de nouvelles attaques.
En dépit de la situation sécuritaire, Mme Ndeze, comme tant d’autres, espère pouvoir retrouver bientôt sa maison. « Mais pour cela, nous avons besoin de garanties », dit-elle. « Nous avons besoin de savoir que l’armée est là pour nous protéger. C’est la seule façon pour nous de pouvoir retourner chez nous en toute sécurité. »
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