L’organisation Dynamique des femmes candidates (DYNAFEC), a exprimé son inquiétude en raison du manque de candidatures féminines pour les élections législatives nationales dans la province de Kasaï-Oriental. Nathalie Ndaya, coordonnatrice de l’organisation, a révélé que 90 % des partis politiques n’ont pas inclus les femmes sur leurs listes électorales. Ce manque de représentation est d’autant plus frustrant que la loi électorale donne aux femmes la chance de se présenter, sans avoir à payer de caution.
Ndaya a poursuivi en critiquant les chefs des partis politiques pour avoir piétiné les ambitions des femmes politiques. Selon elle, les dirigeants des partis ont manifesté une résistance délibérée à l’inclusion des femmes sur leurs listes électorales, malgré leurs talents et leur dévouement évidents. Elle a appelé à une plus grande équité dans la sélection des candidats aux élections législatives à venir.
La DYNAFEC exprime également sa déception face à la réticence des représentants des partis politiques à prendre au sérieux leurs recommandations. Ndaya rappelle que son organisation lutte pour promouvoir l’inclusion des femmes en politique, et que cette lutte n’est pas prise en compte dans les délibérations des partis politiques. Elle exhorte ces dirigeants à faire preuve de plus de bon sens et à reconnaître l’urgence d’une meilleure représentation des femmes dans la sphère politique.
Le manque de diversité dans la sphère politique limite non seulement la représentation, mais aussi la gamme de perspectives et de solutions disponibles pour résoudre les problèmes qui touchent notre société. L’inclusion des voix féminines et leur contribution aux décisions politiques est vitale pour assurer une gouvernance équilibrée et équitable.